TY - JOUR
T1 - Is terrorism deadlier in democracies?
AU - Yang, Yufan
AU - Tschantret, Joshua
AU - Schmidt, Cody
N1 - Funding Information:
We want to thank Brian Lai, participants at the 2019 ISA Midwest annual meeting, and the editors and anonymous reviewers at International Interactions for their helpful feedback on earlier versions of this manuscript.
Publisher Copyright:
© 2022 Taylor & Francis Group, LLC.
PY - 2022
Y1 - 2022
N2 - A long literature examines the relationship between terrorism and democracy. However, little research examines the lethality of terrorist attacks across regime type. This article theorizes the terrorism that democracies do experience will be less deadly. Democracy increases the opportunity for nonstate actors to use terrorism to attract attention to their causes, which we argue also mitigates the need to carry out deadly attacks. Using cross-national data on domestic terrorist attacks committed between 1970 and 2013, a multilevel statistical analysis demonstrates that terrorist attacks in democracies are less lethal. A time-series cross-sectional analysis further reveals that consolidated democracies and harsh authoritarian regimes experience few deaths from terrorism. While democracies experience high volumes of nonlethal terrorism, strong autocracies experience low amounts of deadly terrorism. Thus, there is strong evidence that—in one important sense—democracies are safer from terrorism. Existe una extensa literatura que examina la relación entre el terrorismo y la democracia. Sin embargo, son pocos los estudios que examinan la letalidad de los atentados terroristas según el tipo de régimen. Este artículo sostiene que el terrorismo que registran las democracias será menos mortífero. La democracia aumenta la oportunidad de que los actores no estatales utilicen el terrorismo para atraer la atención hacia sus causas, lo que, según argumentamos, también mitiga la necesidad de llevar a cabo ataques mortales. Utilizando datos transnacionales sobre ataques terroristas nacionales cometidos entre 1970 y 2013, un análisis estadístico multinivel demuestra que los ataques terroristas en las democracias son menos mortales. Un análisis transversal de series cronológicas revela además que las democracias consolidadas y los regímenes autoritarios duros registran pocas muertes por terrorismo. Mientras las democracias registran grandes volúmenes de terrorismo no letal, las autocracias fuertes registran bajas cantidades de terrorismo mortal. Por lo tanto, hay pruebas sólidas de que, en un sentido importante, las democracias son más seguras frente al terrorismo. Si une vaste littérature analyse les relations entre terrorisme et démocratie, peu de travaux se sont penchés sur la létalité des attaques terroristes selon le type de régime. Cet article émet l’hypothèse que le terrorisme qui frappe les démocraties est moins meurtrier. En effet, dans la mesure où le régime démocratique augmente les possibilités, pour les acteurs non étatiques, de recourir au terrorisme pour attirer l’attention sur les causes qu’ils défendent, il limite également la nécessité de perpétrer des attaques meurtrières. S’appuyant sur des données transnationales portant sur les attaques terroristes intérieures entre 1970 et 2013, une analyse statistique multiniveau démontre que les attaques terroristes sont moins létales dans les démocraties. Par ailleurs, une analyse transverse et temporelle révèle que les démocraties solidement établies et les régimes autoritaires ne subissent que peu de morts dues au terrorisme. Tandis que les démocraties connaissent une quantité importante de terrorisme non létal, les autocraties fortes ne souffrent que de peu de formes de terrorisme meurtrières. Par conséquent, il est clair que, dans un sens (particulièrement important), les démocraties sont un meilleur rempart contre le terrorisme.
AB - A long literature examines the relationship between terrorism and democracy. However, little research examines the lethality of terrorist attacks across regime type. This article theorizes the terrorism that democracies do experience will be less deadly. Democracy increases the opportunity for nonstate actors to use terrorism to attract attention to their causes, which we argue also mitigates the need to carry out deadly attacks. Using cross-national data on domestic terrorist attacks committed between 1970 and 2013, a multilevel statistical analysis demonstrates that terrorist attacks in democracies are less lethal. A time-series cross-sectional analysis further reveals that consolidated democracies and harsh authoritarian regimes experience few deaths from terrorism. While democracies experience high volumes of nonlethal terrorism, strong autocracies experience low amounts of deadly terrorism. Thus, there is strong evidence that—in one important sense—democracies are safer from terrorism. Existe una extensa literatura que examina la relación entre el terrorismo y la democracia. Sin embargo, son pocos los estudios que examinan la letalidad de los atentados terroristas según el tipo de régimen. Este artículo sostiene que el terrorismo que registran las democracias será menos mortífero. La democracia aumenta la oportunidad de que los actores no estatales utilicen el terrorismo para atraer la atención hacia sus causas, lo que, según argumentamos, también mitiga la necesidad de llevar a cabo ataques mortales. Utilizando datos transnacionales sobre ataques terroristas nacionales cometidos entre 1970 y 2013, un análisis estadístico multinivel demuestra que los ataques terroristas en las democracias son menos mortales. Un análisis transversal de series cronológicas revela además que las democracias consolidadas y los regímenes autoritarios duros registran pocas muertes por terrorismo. Mientras las democracias registran grandes volúmenes de terrorismo no letal, las autocracias fuertes registran bajas cantidades de terrorismo mortal. Por lo tanto, hay pruebas sólidas de que, en un sentido importante, las democracias son más seguras frente al terrorismo. Si une vaste littérature analyse les relations entre terrorisme et démocratie, peu de travaux se sont penchés sur la létalité des attaques terroristes selon le type de régime. Cet article émet l’hypothèse que le terrorisme qui frappe les démocraties est moins meurtrier. En effet, dans la mesure où le régime démocratique augmente les possibilités, pour les acteurs non étatiques, de recourir au terrorisme pour attirer l’attention sur les causes qu’ils défendent, il limite également la nécessité de perpétrer des attaques meurtrières. S’appuyant sur des données transnationales portant sur les attaques terroristes intérieures entre 1970 et 2013, une analyse statistique multiniveau démontre que les attaques terroristes sont moins létales dans les démocraties. Par ailleurs, une analyse transverse et temporelle révèle que les démocraties solidement établies et les régimes autoritaires ne subissent que peu de morts dues au terrorisme. Tandis que les démocraties connaissent une quantité importante de terrorisme non létal, les autocraties fortes ne souffrent que de peu de formes de terrorisme meurtrières. Par conséquent, il est clair que, dans un sens (particulièrement important), les démocraties sont un meilleur rempart contre le terrorisme.
KW - Democracy
KW - fatalities
KW - lethality
KW - terrorism
UR - http://www.scopus.com/inward/record.url?scp=85138308280&partnerID=8YFLogxK
UR - http://www.scopus.com/inward/citedby.url?scp=85138308280&partnerID=8YFLogxK
U2 - 10.1080/03050629.2022.2111419
DO - 10.1080/03050629.2022.2111419
M3 - Article
AN - SCOPUS:85138308280
VL - 48
SP - 1170
EP - 1199
JO - International Interactions
JF - International Interactions
SN - 0305-0629
IS - 6
ER -